La découverte de la Grotte de Lascaux à Montignac, a scellé le destin du Périgord pour des décennies. Ce joyaux du Périgord, reconnu dans le monde entier comme la chapelle Sixtine de l’art pariétal, n’a pas fini de vous dévoilé des secrets. Le camping La Nouvelle Croze se situe à proximité de cette grotte renommé en Périgord.
LA DECOUVERTE DE LASCAUX : UN CONTE DE FEES
Dimanche 8 septembre 1940 : Marcel RAVIDAT, son chien et trois autres compagnons repèrent fortuitement l’orifice d’accès de la grotte, au pied d’un arbre déraciné. Le jeudi suivant mar-quera la date officielle de la découverte : RAVIDAT (18 ans) revient sur les lieux ave trois autres camarades : AGNIEL (16 ans), COENCAS (14 ans), MARSAL (15 ans). Is découvrent alors les peintures sur les parois.
Samedi 21 septembre 1940 : l’abbé BREUIL, considéré comme « le pape de la préhistoire » arrive, en toute hâte. Emerveillé, il séjourne plusieurs semaines sur les lieux afin d’entreprendre l’étude de la cavité. Il authentifie la découverte et les représen-tations qui y figurent. La grotte de Lascaux s’endort alors jusqu’à la libration. La guerre finie, elle est aménagée en vue de son exploitation touristique.
LE PRIX DU SUCCES: de 1948 à 1963, un million de visiteurs se presse dans Lascaux.
Cette affluence rompt l’équilibre naturel de la cavité. Malgré les différentes tentatives de climatisation et de filtrage, les algues et bactéries prolifèrent. C’est ce qu’on appellera la maladie verte.
Puis la calcite (recristallisation de la paroi rocheuse) se développe et commence à couvrir les parois et les dessins d’une fine pellicule blanchâtre… d’où le nom de maladie blanche.
Le 20 avril 1963 : Le ministre des affaires culturelles, André MALRAUX, fait fermer la grotte. Plusieurs années sont nécessaires pour enrayer le processus de dégradation et rétablir les conditions favorables à la conservation.
Désormais, la grotte est sauvée : mais seuls les spécialistes sont autorisés à y pénétrer, et l’atmosphère de la cavité est sous haute surveillance.
UN MESSAGE VIEUX DE 17 000 ANS : DES INTERPRETATIONS AU CONDITIONNEL
«Tout le fond mythologique du Magdalénien est ici présent avec ses héros : la dyade fondamentale (chevaux et bovins), la hiérarchie des autres animaux, l’homme et les signes géométriques. Mais il y a bien plus… Lascaux est tout autre chose qu’une exposition d’art animalier décentralisé en province.
Lascaux par sa complexité, par son homogénéité graphique, symbolique et archéologique apparaît bien aujourd’hui, comme l’œuvre de quelques professionnels de la foi » (In « Connaître LASCAUX », Gilles et Brigitte DELLUC, Ray DELVERT – Editions SUD OUEST).
Chevaux, aurochs, bisons, cerfs, bouquetins, félins et un ours témoignent de l’extraordinaire connaissance que les magdaléniens ont de leur milieu et d’une maîtrise parfaite du trait. Ouant aux couleurs qu’ils utilisent, elles forment un ensemble éclatant et homogène. Un homme schématique et rigide, les bras écartés terminés par des mains à quatre doigts et une tête d’oiseau, fait partie d’une scène mystérieuse : il parait tomber à la renverse devant un bison qui semble charger. C’est une scène bouleversante dont la signification reste difficile à interpréter. Une présence énigmatique : appelée la licorne.
