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Château de Beynac

Église de Rouffignac

© C. de Castelnaud

© Jebulon

© Grotte de Rouffignac

© L.Viatour

Les grottes, gouffres et concrétions en Dordogne Périgord

Découvrez ici l’histoire de quelques unes des grottes de Lascaux à Rouffignac en Dordogne.

GROTTE DE ROUFFIGNAC


Connue depuis plusieurs siècles, cette caverne, longue de plus de 8 km, est l’une des plus grandes grottes ornées du monde occidental.
Depuis 1956, les recherches archéologiques ont permis d’identifier d’innombrables traces de griffes et de nids laissés par les ours. Il y a environ 13 000 ans, ces galeries furent un sanctuaire où 158 mammouths associés à des rhinocéros laineux, des bisons, des chevaux, des bouquetins et 4 figurations humaines furent dessinés et gravés. Un train électrique permet, au cours d’une visite aux commentaires adaptés à l’âge du public, de découvrir une partie de ces richesses. Cette grotte est accessible directement à pied depuis le camping par un sentier balisé de 1h.

VALLON DE CASTEL MERLE


Les habitats préhistoriques groupés le long des falaises de Castel Merle fournissent une industrie abondante et variée en silex, os, ivoire…, de toutes les époques du Paléolithique jus-qu’à l’âge du fer. Plusieurs milliers d’objets typiques sélection-nés, ainsi qu’une collection unique des anciennes parures en ivoire, coquillages ou dents percées, sont exposés au musée de Castel Merle dans l’ordre d’évolution des industries préhistoriques pendant 400 siècles. Vestiges de gravures, de sculptures et peintures.

GROTTE DE FONT DE GAUME


Située sur la rive gauche de la vallée de la Beune, à moins d’un kilomètre du centre bourg des Eyzies, la grotte de Font-de-Gaume est accessible par un sentier qui longe sur quatre cents mètres la haute corniche surplombant un vallon sec. Son porche fut habité à l’épogue moderne qui a également laissé des traces de fréquentation dans les galeries sous la forme de graffitis pars…

Le décor pariétal y est officiellement découvert en septembre 1901, quelques jours après celui de Combarelles, par Capitan, Breuil et Peyrony qui fournissent un nouvel argument décisif à la reconnaissance de l’art pariétal, après les contro-verses suscitées par Altamira, Pair-Non-Pair et même La Mouthe à la fin du dix-neuvième siècle. Creusée dans le calcaire coniacien, la grot-te se présente comme une galerie principale de cent vingt mètres de long empruntant une diaclase rythmée de plusieurs étroitures, d’ou divergent trois diverticules ainsi que quelques boyaux souvent impéné-trables.

Les premières fouilles furent notamment menées lors du décaissement du cheminement public, la cavité étant très vite ouverte à la visite et même électrifiée dès 1910. Plus récemment, François Prat a conduit des recherches paléontologiques dans une galerie latérale entre 1958 et 1964. Il a ainsi été établi que la grotte avait été fréquentée à diverses phases, du Moustérien, Castelperronien, jusqu’à l’âge du Bronze, alors que les oeuvres relevant du style III et IV de André Leroi-Gourhan son attribuables au Magdalénien ancien (peut-être au Solutréen) et moyen. Plus de deux cents figurations peintes ou gravées, organi-sées en compositions, voire en scènes exceptionnelles, occupent les quatre zones principales du réseau, séparées par des accidents morphologiques. Si des gravures ont été tout récemment reconnues sitôt franchis les premiers mètres de l’entrée, les premières oeuvres peintes significatives apparaissent pas avant soixante mètres, après un passage étroit dénommé le Rubicon.

La thématique, tant animalière – où domine le bison – que non figurative (signes quadrangulaires et fameux tectiformes très spécifiques au Périgord et ‘interprétation délicate), renforce l’intérêt de ces témoi-gnages artistiques qui comptent parmi les plus grands chefs-d’oeuvre de I’humanité. Le bestiaire associe aux quatre-vingt quatre bisons déja répertoriés, chevaux, cervidés et mammouths, un remarquable rhinocéros et quelques figurations humaines touiours stylisées. De nouvelles découvertes sont du reste tout à fait prévisibles à l’occasion des travaux d’entretien et de rénovation de la cavité entrepris depuis la fin 1998.

En effet, cet ensemble vraiment exceptionnel a quelque peu souffert des outrages du temps et d’une trop grande fréquentation touristique depuis des décennies. Aujourd’hui la grotte est placée sous haute surveillance et seul un nombre limité de visiteurs a encore le privilège de penétrer dans l’un des plus beaux sanctuaires paléolithiques du monde, en tout cas le denier original à peintures réellement polychromes encore accessible en Aquitaine. JJ-CC.

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